Les signes sont classés en trois groupes : Cardinaux, fixes et mutables.
Il va sans dire que les traits sont nuancés en fonction des aspects.
Cardinaux : on appelle ainsi les signes qui se trouvent placés au moment des solstices – Bélier et Balance – et des équinoxes Cancer et Capricorne. On retrouvera donc des personnes qui ont des aptitudes de chef, d’autorité, d’entreprise, d’animation et la capacité de prendre des décisions.
Le Bélier, signe de feu, Ce sont là les premiers rayons du Soleil après le long hiver, la vitalité, l’énergie, l’action, le dynamisme, l’initiative, il faut sortir de la léthargie des mois froids. Mais comme toute action engagée dans la précipitation, il y a souvent manque de recul et de concertation. Le Bélier agit et souvent ensuite regarde en arrière.
Il est le meneur du zodiaque, le premier de la file, celui qui prend l’initiative, amoureux de la liberté, il n’en fait qu’à sa tête. Il écoute très peu les conseils de son entourage, il a besoin de se heurter aux problèmes, d’avoir des échecs, de se cogner à des murs pour comprendre qu’il est sur la mauvaise route. Il cherche à agir en fonction d’impulsions et d’idées nouvelles.
Comme chez l’enfant, la marge entre désir et action est pour ainsi dire inexistante et le rêve se confond souvent avec la réalité. Il vit orienté vers l’avenir sans être vraiment capable d’en mesurer les menaces. Il vit, agit et pense en fonction du présent et ses réactions sont immédiates et brèves. Il doit agir et est mené par un instinct de conquête qui s’exprime par le sens d’initiatives et esprit d’entreprise. Il s’enflamme à l’idée de projets, de plans d’action ou de prouesses à réaliser.
Ce qui l’intéresse cependant est l’attaque et il est moins brillant à l’arrivée. Dès que l’entreprise n’est plus émaillée de faits nouveaux, il s’ennuie et vole vers de nouveaux projets.
En fait, il est un animateur, un entraîneur mais pas forcément un chef. Avec les autres, il ne prend pas suffisamment de distance pour les comprendre et lorsque qu’il joue l’autoritaire généreux, il n’est pas toujours bien agréé.
Van Gogh disait : Je sens en moi une force que je dois développer
Un feu que je ne puis éteindre et que je dois attiser
De tous les types, il est certainement l’amoureux le plus emballé car l’amour est pour lui une belle aventure qui le fascine et le gagne. Être le héro de la femme qu’il aime et s’il n’arrive pas à se faire admirer, il sera tenté de se faire craindre. L’ennemi de sa vie conjugale est l’ennui.
Quant aux finances, il ne sait pas faire d’économies et il a du mal à attendre quand il désire s’offrir quelque chose.
En face se trouve la Balance : l’équinoxe d’automne apporte l’équilibre des jours et des nuits, tout comme à l’entrée du printemps mais désormais c’est la lente remontée du monde nocturne. La Balance inaugure la rencontre avec ses égaux et introduit la relation de donnant à donnant. Au prix d’un partage, l’échange est créé et la coopération sociale est née.
« Faites l’amour, pas la guerre », tel pourrait être la devise de ce signe, le plus harmonieux du zodiaque. Opposé au Bélier qui, lui, recherche les conflits, la Balance recherche l’entente parfaite et l’harmonie entre les hommes. Car comme son nom l’indique, c’est un signe d’équilibre à tous les niveaux. Mais ce qui résume le mieux ce signe est l’esthétisme et la séduction.
La Balance a un charme certain, c’est une séductrice. Elle a ce quelque chose dans la gestuelle, un sourire, des bonnes manières, une ride attirante sur le visage, qui fait qu’elle ne passe pas inaperçue. Lorsque l’on dialogue avec une Balance, on n’a pas envie de rechercher le conflit, de la provoquer, car c’est quelqu’un de doux. C’est aussi le symbole de la justice et donc le souci d’équité de ce signe. Elle aime les autres, elle a le sens de la relation, de la diplomatie, de l’équilibre et de l’esthétique mais sous ses airs mélancoliques, il ne faut quand même pas la chatouiller de trop près car elle peut être très rigide. Signe artistique, surtout dans la musique, la mode et le cinéma.
Seul signe portant le nom d’un instrument. Au début de l’automne, les feuilles jaunissent et la Balance est tristounette et mélancolique. Elle a un gros problème la Balance car elle doit constamment faire des choix et choisir signifie forcément renoncer. Et quand elle a choisi, elle se demande si ce choix ne va pas conduire au désastre. C’est un peu le complexe de la guerre de Troie.
Lors d’un combat singulier entre les deux hommes, Ménélas prend le dessus et au moment où Paris risque d’être tué, Vénus l’enlève dans un nuage et le met à l’abri. On peut ainsi dire que la guerre de Troie se continua par la volonté des dieux.
Lors du mariage de la déesse Thétis, Eris déesse de la discorde qui n’avait pas été invitée, décida de mettre un peu la pagaille dans la cérémonie. Elle lança une pomme d’or sur laquelle était inscrit : à la plus belle. Gros défi qui mit en lisse Minerve, Junon et Vénus. Qui pourrait les départager ? Pâris qui était connu pour être un jeune homme honnête fut désigné pour remettre la pomme à la femme qu’il jugerait la plus belle. Dur défi.
Minerve, déesse de la guerre, lui promit force et vaillance guerrière et Junon puissance et richesse. Vénus, plus féminine que les deux autres déesses lui promit, si elle était l’élue, l’amour de la plus belle femme du monde, en l’occurrence Hélène l’épouse du roi Ménélas. Pâris ne put résister à cette proposition, remis la pomme de discorde à Vénus et s’attira du même coup l’inimitié des deux autres déesses fortement vexées.
Le Cancer, solstice d’été, le jour le plus long rencontre la nuit la plus courte. L’eau du Cancer est fraîche et limpide, elle jaillit de la montagne, s’éparpille en cascades, réconforte les assoiffés, nourrit les prairies sèches. C’est une eau nourricière et désaltérante. Le Cancer cependant est le seul animal qui a sa carapace à l’extérieur et le fragile de sa structure à l’intérieur contrairement au règne animal dont le squelette est à l’intérieur. Si une émotion le secoue, il regroupe ses pinces autour de sa carapace et se ferme. Un Cancer n’est pas expansif, il se replie sur soi.
C’est le signe de la maternité, de la famille, on est en terre connue, en confiance. Le Cancer agit en fonction de ses émotions et peut être timide quand, justement, il est face à des situations où il ne « sent » pas l’ambiance, où il est mal à l’aise, car il y a beaucoup d’inconnu. Signe de l’intuition, il n’analyse pas, il ressent. En négatif, il peut être très influençable et doit donc faire attention pour choisir ses relations. Il retiendra toujours plus facilement ce qui a trait à l’émotionnel, car il est d’une extrême sensibilité et peut facilement se vexer.
On pourra noter que le natif du Cancer n’est pas pressé de grandir et s’attarde dans l’enfance. Le natif du Cancer grandit tourné vers le passé et conserve des nostalgies, des réminiscences. Un homme Cancer sera plus enclin à la passivité, la réceptivité, l’émotivité et son besoin de sécurité peut le rendre timide, craintif, pudique et un peu désarmé devant les rudesses de la vie. Il va de soi que la femme Cancer a une évolution psychique plus facile. Le risque cependant est de se cramponner à son individualisme, à ses possessions personnelles.
Le natif du Cancer est sur émotif. Il a soif d’une intimité qu’il sait fort bien créer et faire partager. C’est un signe assez difficile à vivre en raison de sa sensibilité et d’un risque aux refoulements résultant d’une disposition à l’infantilisme. La mémoire, l’imagination et l’intuition sont les données cardinales de son intelligence sensorielle.
Le Capricorne, solstice d’hiver, la nuit la plus longue rencontre le jour le plus court. La terre se repose pour préparer le renouveau du printemps. On se tait, on s’enferme.
Il semble très froid à premier abord, peu porté vers l’émotion, il est reconnu pour sa maîtrise de soi et sa capacité de ne rien laisser paraître. Il est dur de caractère et réservé dans ses relations avec les autres, il ne faut donc pas s’étonner de sa très mauvaise réputation. C’est le signe du commencement de l’hiver, tout le monde se protège du froid… et la terre se repose. En fait, il se protège toute l’année. Sa force tient dans sa devise qui est de ne pas s’écouter.
Si le Cancer fait penser à la mère, le Capricorne sera plutôt le père, non pas le héro qui brille, mais le conducteur, le structurant.
C’est un solitaire qui travaille pour construire, bâtir, concrétiser. Le travail n’est pas une distraction. Un Capricorne peut travailler dans une pièce sans fenêtre, seul devant son ordinateur mais le travail achevé, il demandera de la reconnaissance non pour lui mais pour le travail accompli. Il dégage une affirmation du MOI qui le conduit à éprouver une volonté de puissance, d’orgueil et de domination. S’il ne peut aimer le monde, du moins doit-il le dominer.
C’est un travailleur acharné, d’une redoutable endurance avec une capacité de travail exceptionnelle. C’est le signe de la durée, il prendra donc le temps nécessaire pour accomplir son oeuvre, mais il ira jusqu’au bout. Ce n’est pas un rapide, car ce qu’il fait, il le fait bien, avec une très bonne concentration et une grande persévérance.
Il est un conservateur qui tend à tomber dans la routine, les habitudes, les automatismes. Quand un travail le préoccupe, il tend à l’achever en dépit de la fatigue qu’il ressent. Il est honorable, discret, rationnel et concis et digne de foi.
Le symbole de ce signe est une chèvre gravissant une montagne. Il veut donc aller très haut, car il a de l’ambition et personne ne doit se mettre sur son chemin pour accomplir ce qu’il veut. Si c’est le cas, comme il est très rancunier, il ne pardonnera jamais. Mais une montagne est difficile à gravir et le Capricorne rencontre souvent beaucoup de difficultés pour gravir les échelons, s’il y parvient, ce sera après beaucoup de souffrance.
Il s'améliore tellement en vieillissant qu'on le souhaite presque pour ses vieux jours….
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